S'inventer un instrument pour jouer de ces images sans devoir apprendre trois ans à le maïtriser. Que faire pour gagner du temps sur l'apprentissage ? N'est-on pas alors toujours dans un survol ? Qu'apporterait une maîtrise ?

Oui, quel écran ? Puisqu'il y en a au moins deux, et que –peut-être– ce ne sont plus des écrans... Quelle surface ? Quelle réverbération ? Quelle lumière ? Quelle zone lumineuse ?

On distingue un petit écran cadrant une ligne. On imagine que l'écran circule sur cette ligne, ou bien est-ce la ligne qui se déploie au centre de l'écran ?

Paysage brouillé, se définissant par sa façon d'échapper, justement. Paysage flou et comme balayé, soufflé. Paysage insaisissable. Stries, baies, isthmes, paysages lavés...

Dans cet esprit de la boucle, c'est de penser à un vertige, une circulation. Projetés à l'intérieur en suivant le chemin nous sommes une boule de flipper descendant et montant le grand jeu Fontana mix.